mardi 22 mars 2011

J’ai enfin eu mon numéro

Mise a jour le 23 mars 2011

Ça y est je viens de recevoir un courrier de la Direction Générale des Finances Publiques, et à cet époque je ne voyais pas pourquoi je recevais une lettre des Impôts. Cela fait suite à mon envoi au CFE agricole (centre de formalité des entreprises) de Vierzon. Je reçois donc la confirmation de mon inscription avec mon « fameux » numéro SIRET.

Lorsque j’ai commencé l’apiculture, j’ai bien fait les choses en règle en demandant mon numéro de DSV auprès des services vétérinaires de l’époque à Bourges. J’avais rempli le formulaire de demande et un mois après j’avais reçu la réponse. Un numéro qui comme par le numéro de son département. Pour moi c’était le 18 (le cher). Quelle fierté que de pouvoir apposer ce numéro qui validait ma démarche d’apiculture.

Mais voila, comme les choses paraissaient trop simple, la réglementation a changé des le début de 2010 avec de nouveaux numéros qui firent  leur apparition. Le NUMAGRIT et le SIRET. Lequel choisir ? La différence principale entre les deux c’est que pour le NUMAGRIT la consommation du miel doit impérativement rester dans le stricte cadre familiale. Des lors que du miel sort de ce cadre avec ou sans contre partie financière, il faut le numéro SIRET. Ca veut donc dire que si je donne du miel à des amis, je suis sous le régime du SIRET ! Je ne ferais aucun commentaire sur l’utilité pour celui qui ne possède que quelques ruches. Au départ et pour faire simple j’ai opté par le NUMAGRIT pensant que son obtention serait une simple formalité. Je me trompais. La direction des services vétérinaire ayant aussi changé de ministère de tutelle passant maintenant sous la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. Un nom à rallonge comme celui là ça n’augurait rien de rapide. Après avoir effectué ma demande par courrier j’attends depuis plus d’un an mon numéro NUMAGRIT sans avoir de réponse. J’ai procédé a plusieurs réclamations pour indiquer que je ne pouvais pas faire ma déclaration annuelle de ruche (le Cerfa N°13995-1). Je n’ai rien obtenu d’autre comme réponse que de faire quand même la déclaration avec mon ancien DSV. Ca n’a toujours pas solutionné mon problème de base qui était comment obtenir ce numéro NUMAGRIT ?

Las d’attendre depuis un an sans réponse, après réflexion et lecture de différents échange dans des forums dont celui apiservices  http://www.apiservices.com/cgi-local/Ultimate.cgi je me suis décidé à prendre contact avec le centre de formalité de la Chambre d’Agriculture du Cher. Un échange de mail avec la responsable m’a permis de valider ma demande que j’ai téléchargé a l’adresse http://reseaucfe.inpi.fr/formulaires/pdf/p0agr.pdf
Il suffit de remplir les cases directement, d’imprimer et d’envoyer avec la photocopie recto verso de sa carte d’identité.

Et voilà les cases que j’ai renseignées.

1er cartouche : ne pas renseigner

2ème "" : Renseigner intégralement "Nom, adresse, identité".
3ème "" : ne pas renseigner
4ème "" : ne pas renseigner
5ème "" : Cocher "autre" ajouter "APICULTURE + nombre de ruches" sans plus
6ème "" : ne pas renseigner
7ème "" : ne pas renseigner
8ème "" : Renseigner "N° SECU" et en principe "Non" pour l'affiliation MSA cocher le régime d'assurance, sans plus
9ème "" : Cocher une seule case "Forfait" première ligne
10ème "" : ne pas renseigner
11ème "" : Cocher "Adresse déclarée au cadre 2" en principe et renseigner numéros de téléphone et fax.
12ème "" : Cocher "Le déclarant" Fait à... le.... et ne pas oublier de signer.

Et puis bien sur joindre avec un petit courrier rappelant l’objet de la demande. Ca fait toujours bien.


Je n'ai pas attendu longtemps pour obtenir mon enregistrement de SIRET. En moins d'une semaine j'ai eu une réponse et mon enregistrement était validé par l'INSEE et les impôts. 

Et le plus beau dans tout ça, c’est que la demande est gratuite.

Mais le comble, dans cette histoire, c’est que la semaine dernière j’ai reçu un appel de Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations pour me communiquer mon numéro NUMAGRIT !!! Je rêve … J’ai expliqué quand même à l’interlocuteur que j’avais fait une demande et obtenu le SIRET. Comme quoi il faut attendre les choses et elles viennent. Mais quand ?

Voilà je suis paré pour la suite avec mon numéro SIRET tout neuf.

Avez vous aussi galéré comme moi ?

mardi 15 mars 2011

les deux mauvaises nouvelles de la journée !

Date de révision le 17/03/2011
Voilà 3 semaines que je n’étais pas aller faire mon petit tour sur le rucher. Comme ce lundi il faisait chaud et avec du soleil j’ai entrepris d’y aller faire mes quelques travaux.
Je devais y faire une première chose essentielle, celle de retourner les nourrisseurs pour les remettre dans le bon sens. Ca c’était mon objectif. Et tout paraissait bien simple. Ouvrir la ruche, retirer les sacs de Candi, retirer le film plastique. Voilà pour la théorie.

En arrivant sur le rucher j’ai été accueilli par les propriétaires des lieux, et là première mauvaise nouvelle si on peut dire. Le petit lopin de terre ou les ruches sont posées veut être récupéré par les propriétaires pour être retourné et désherbé. Il faut donc que je déménage rapidement avant la fin de la semaine. Ce n’était pas vraiment prévu comme ça, car le lieu était plutôt bon, protégé par une haie d’arbre, ombragé mais pas trop, et avec des bois tout près. Tant pis, je préfère les déménager rapidement que de les voir mourir par les pesticides et autres désherbants.

En démarrant mon inspection extérieur j’ai aperçu, dépassant par la planche d’envole, une espèce de mousse flottant au vent. En y regardant de plus prêt c’est du film plastique tout déchiqueté que les abeilles tentent d’évacuer. Incroyable. Mais je ne comprenais pas d’où sortait se film plastique si fin. 

Film plastique alimentaire dépassant de l'entré

En cherchant à me rappeler ce que j’avais pu mettre dans la ruche, je me suis souvenu que la pate de candi protéiné que j’avais mis en février, je l’avais enveloppé dans du film plastique alimentaire. Et le voilà donc le coupable : le film alimentaire. J’avais déjà décidé de modifier l’introduction du candi pour éviter les coulures, et bien là ca renforce ma décision. Je trouverai autre chose. J’ai retiré le film qui dépassait et gênait l’entrée de 3 ruches sur 5. Mais pourquoi il n’y avait rien sur les 2 autres. Aie…. Voici que ce profile la deuxième mauvaise nouvelle de la visite.
Et oui ce que j’ai crains en ne voyant aucune activité des deux autres ruches, alors que les autres rentrent du pollen à pleines pelotes que certaines se retrouvent lâchées par leur abeilles devant la ruche, tachant je jaune l’herbe, c’est que ces deux là soient morte. Y a plus qu’a regarder a l’intérieur pour y être sur et chercher à comprendre ensuite les éventuelles raisons. En découvrant la première, il n’y avait plus aucune activité à l’intérieur. J’ai trouvé deux paquets d’abeilles, la tête dans les rayons. 

Paquet d'abeilles morts la tête dans les rayons.

Détail du paquet d'abeille mort.

La reine n’ait pas parmi les cadavres et toutes les autres sont bien mortes. Une rapide inspection indique la présence abondante de nourriture que ce soit de pollen ou de miel. Oui mais pas sur les cadres ou les deux poignées d'abeille se trouvent. La famine peut bien être évoquée. Par contre pas de paquet d'abeille au fond laissant alors penser a une intoxication. Pas de coulure fécale qui aurait pu présager de nosémose.

Cadre avec pollen, sucre, miel et ...

J’ai aperçu un cadavre de mâle. Il n’y a pas eu de trace de pillage sur les cadres. J’ai regardé les autres cadres et j’ai effectivement trouvé du couvain de mâle operculé. 

Mon ami Bernard Nicollet m’avait mis en garde quand en janvier je lui avais parlé de la présence de mâle. Il m’avait dit alors qu’il devait y avoir surement une ruche avec un gros problème. Et bien la voilà la réponse surement. Il y avait de l’activité quand nous sommes allés faire l’inspection trois semaines en arrière. Cette ruche devait être bourdonneuse, et les abeilles d’hivers sont maintenant mortes de leur mort naturelle. Pourtant la reine qui n’était pas une reine de l’année avait été marquée en septembre. 





N’a telle pas résisté au traitement contre le varroa ? A telle été blessé ou abîmé dans les manipulations de fin de saison ? Sont elles mortes de faim ? J'ai relu mes notes de l'année dernière et je me suis aperçu que je l'avais marquée le 5 septembre 2010 car avant elle était tellement rapide que soit je n'arrivais pas à la voir, soit elle passait tellement vite d'un cote du cadre à l'autre que je n'arrivai pas à l'attraper correctement. J'avais noté la présence de nombreux varroa mort, sur la planche qui se situe sous le plancher. Le traitement a l'Apivar avait été mis en place le 22 Août. Il était normal d'avoir des varroa mort, mais j'ai noté que sous cette ruche la présence de varroa était plus important que sous d'autre. Elle faisait clairement partie de celle qui en avait le plus. Dernière chose encore, j'ai noté le 20 septembre l'absence de couvain operculé et de ponte fraîche.A ce moment je m'étais posé la question de cette absence de couvain, et je l'ai mis sur le compte du blocage de ponte d'été, juste avant la légère reprise fin septembre. J'ai du mal interpréter mon observation, car c’était surement le signe d'une absence de reine définitive. Mais même si j'avais compris l'absence de la reine, il aurait été impossible de faire quoi que soit à cette époque. Donc pas de regret. 
En tout cas le résultat est là, j’ai perdu une ruche. Point !
Ça me fera une de moins à déménager la nuit prochaine, et je l’ai remmenée de suite a la voiture. Il faudra que je la nettoie au Karcher et que je la désinfecte!

Je suis passé a l’examen de la seconde qui ne montrait pas de signe de vie extérieur malgré quelques coups de lève cadre sur le coté de la ruche ce qui le faisait craindre le pire aussi pour celle ci. En ouvrant j’ai quand même trouvé des abeilles à l’intérieur, et j’ai pu voir aussi du couvain operculé normal, c'est-à-dire pas de couvain de male. Mais elle est faible cette ruche. C’est un essaim que j’ai récupéré l’année dernière et qui était assez petit. La ruche aura droit à une attention renforcée les prochaines semaines.

J’ai bien fini par faire les travaux prévu de remise en place du nourrisseur dans le bon sens, en retirant le candi et le film plastique. A chacune des trois dernières ruches j’ai écarté les cadres en regardant par-dessus pour vérifier la présence de couvain operculé. Je n’ai pas fait plus car c’est déjà très perturbant de les ouvrir. Cela provoque un grand refroidissement à l’intérieur. Pour finir j’ai versé a chacune d’elles l’équivalent d’un demi litre de sirop (50/50) pour les aider a compenser la perte de chaleur, et pour stimuler un peu la reine. Je sais que je devrais recommencer d’apporter du sirop plus régulièrement si je veux vraiment provoquer une vrai stimulation.

J’ai aussi eu le droit à ma première piqure de l’année sur le dessus de la main ce qui n’a pas manqué de la  faire gonfler toute en entier ! Mais cela ne me fait pas mal bien qu’elle ait doublé de volume.



Conclusion de la visite : 
  • j’ai perdu une ruche
  • je dois déménager les 4 survivantes
  • je me suis fait piquer